Déambulation nocturne dans une ville étrangère, en quête de soi et de sa langue; confidence insolite dans une laverie, devenue lieu de refuge et d’expérimentation cinématographique; messages tendres et burlesques de deux amoureux séparés par la guerre… Ce sont trois films courts, issus de la moisson du festival, aux écritures affirmées et pleines d’originalité que nous vous proposons pour commencer l’année. Chacun de ces cinéastes affronte une douleur ou un silence, et nous offre leur expérience de la séparation et de l’exil.
Au programme :
T’embrasser sur le miel
de Khalil Cherti
Siwam et Rawad habitent dans un pays en guerre, la Syrie. Malgré le chaos, ils ont décidé de continuer à communiquer par vidéos interposées. En découvrant leurs films, c’est leur rencontre, leur monde et leur intimité que nous allons découvrir.
Je me suis mordue la langue
de Nina Khada
Alors que je n’arrive pas à me rendre dans mon pays, je décide de faire un détour. Je déambule dans la ville de Tunis à la recherche de ma langue d’origine, l’algérien.” Nina Khada
Dans la continuité de Fatima, la réalisatrice poursuit à partir de Tunis, l’exploration, par les moyens du cinéma, d’une partie de son identité.
Lessivés (The sound of wearniness)
de Taymour Boulos
Au milieu d’une de ses crises d’angoisse récurrentes, un jeune Libanais vivant à Bruxelles trouve du repos dans une blanchisserie en libre-service. Il se déplace avec son micro, poussé par l’obsession de comprendre l’origine de son malaise.